Jardins remarquables

Le château et les jardins

Un peu d'histoire

Le château de Losmonerie a été construit vers 1535 comme une « maison aux champs »
de la Renaissance (galerie remarquable à colonnes et chapiteaux) pour Jean Chantois,« élu pour le roi » à Limoges.

Vers 1760, une campagne de travaux réaménage l’intérieur au goût du XVIIIème. Le château est resté dans la même famille depuis et a conservé le décor et le mobilier de cette époque in-situ. Ainsi, dans le grand salon, on peut admirer une suite de huit tapisseries d’Aubusson, classées Monument Historique qui ont été faites pour ces murs, un patrimoine marquant pour le Limousin.

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À l’autre bout du logis, un petit boudoir insolite est ornementé de peintures murales à décors de colonnes, pots d’orangers et cornes d’abondance, vraisemblablement dues à un artiste italien au milieu du XVIIIème siècle.

L’orangerie, encore en ruine, date également de cette période ce qui en fait l’une des plus ancienne du Limousin (contemporaine de celle de l’évêché / Musée des Beaux Arts de Limoges).

Le jardin formel et fleuri

Un jardin très fleuri a été aménagé autour des bâtiments historiques. De nombreux parterres de fleurs ont été créés avec des tendances variées, mais l’inspiration principale vient de l’école hollandaise ou « Dutch wave » (la vague hollandaise), très naturaliste qui donne une esthétique sauvage et légère, tout en laissant une grande place à la biodiversité. Les chefs de file de cette école sont Piet Oudolf, Tom Stuart- Smith, Cassian Schmidt et Noel Kingsbury.

Il y a une grande sélection de fleurs, mais, dans les conditions difficiles de canicule et sécheresse l’été, froid et humidité l’hiver, les plantes qui tiennent le mieux sont les bulbes de printemps et d’été, les iris, les valérianes officinales, les achillées, les sauges sclarées, gauras, népétas, hémérocalles, campanules, veronicastrums, aquileas, dalhia, physiostegas, knautias, verveines de Buenos-Aire, echinops ritro, phlox, agapanthes et roses. Malheureusement, les hydrangeas et hortensias sont de moins en moins adaptés au Limousin.

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Des plantes sauvages, venues d’elles-mêmes, sont laissées dans les massifs : bouillons-blancs, campanules, achillées, carottes sauvages, s’intègrent bien et ajoutent de la légèreté.

La terrasse a une vue spectaculaire sur la Vienne. La rivière est en perspective sur près de deux kilomètres. Deux iles et un dénivelé créent un mouvement perpétuel à travers des rochers, mouvement de vie – un magnifique patrimoine naturel classé ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt faunistique et floristique).

Le jardin de framboises et la promenade gustative

La collection de framboises est la plus grande de France avec 100 variés : des jaunes, oranges, pourpres, claires ou foncées, fruitées ou sucrées – des variétés anciennes ou récentes, venant de France, d’Italie, Angleterre, Allemagne, Suisse, Pologne, Bulgarie, Etats-Unis, Canada. Dégustez et découvrez que les goûts sont différents. Les noms de variétés sont inscrits sur de vielles tuiles. A certaines dates (en fonction de l’abondance du moment), il est possible d’en ramasser et d’en ramener chez soi – dans ce cas, la moitié de ce qui est ramassé est pour vous, la moitié pour nous (à déposer à la billetterie).

Cette collection vaut le détour : une promenade insolite dans la gastronomie du Limousin. Des glaces, confitures et pates de fruits confectionnés avec nos fruits sont vendus à la boutique.

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Par ailleurs, un jardin de fruitiers peu communs et inattendus en Limousin a été planté : Asiminiers, Cidos, Camérisiers, Grenadiers, Leycesteria Formosa (baie caramel), Yuzu, Poivriers du Sichuan, Aronias, Muriers, Azéroliers, Sorbo-pyrus, amélanchiers….

Cette collection vaut le détour : une promenade insolite dans la gastronomie du Limousin. Des glaces, confitures et pates de fruits confectionnés avec nos fruits sont vendus à la boutique.

Par ailleurs, un jardin de fruitiers peu communs et inattendus en Limousin a été planté : Asiminiers, Cidos, Camérisiers, Grenadiers, Leycesteria Formosa (baie caramel), Yuzu, Poivriers du Sichuan, Aronias, Muriers, Azéroliers, Sorbo-pyrus, amélanchiers….

La Vienne, le jardin sauvage et la cabane d’Emmanuel Puybonnieux.

Sous la terrasse du château, la Vienne a dessiné deux grandes iles et une suite de petites cascades. De nombreux rochers ponctuent ce site qui allie eau et montagne, comme dans la peinture chinoise. Le visiteur reçoit de la contemplation du site une énergie apaisante et rêveuse.

 

Emmanuel Puybonnieux a créé une grande cabane en osier (9 mètres sur 3) en face de ce spectacle. La cabane s’intègre dans le site comme un pavillon chinois, qui, comme le souligne le philosophe François Jullien dans son ouvrage « vivre de
paysage », est là non pour l’observation mais pour que l’on puisse entrer en connivence avec le paysage.

Petit à petit, l’osier vivant va remplacer l’osier sec.

 

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Emmanuel Puybonnieux avait reçu en 2016, en équipe avec Frédérique Larinier et Gaël Bardon, le très prestigieux prix de la création du festival international des jardins de Chaumont sur Loire.

 

Un jardin de plantes de zones humides va s’implanter naturellement dans le site (joncs, salicaires, graminées etc.).

 

Le site a une grande richesse de biodiversité et est classée ZNIEFF – Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique-, la ZNIEFF de la vallée de la Vienne du moulin de la Mie au moulin du Daumail. La visite permet une petite randonnée dans un patrimoine naturel valant le détour.

L’art dans le jardin

Des installations d’art contemporain ont trouvé leurs places dans le jardin.

Le boudoir du terroir est une création de l’artiste suisse Simon Beer. C’est une parenthèse à l’arrivée du jardin, une grande tour en bois qui pose une question sur le rapport que l’on a avec les autres.

L’esprit des lieux d’Eric Mézan : Dans l’idée du prolongement de la maison à l’extérieur, Eric Mézan a créé un parcours céramique en plein air : Les tableaux des ancêtres du grand salon trouvent leurs places dans les massifs fleuris reproduits sur des tuiles en porcelaines blanches.

La cabane d’Emmanuel Puybonnieux : sur la berge de la Vienne, Emmanuel Puybonnieux a créé une cabane en osier de 9 mètres sur 3, face à un site magnifique.